Quel est le point commun entre Francesca Caccini, Sophie Gail ou Ethel Smyth ? Ce sont des compositrices injustement tombées dans l’oubli. Interdits religieux, contraintes sociales, effacement de l’histoire : le silence a été imposé aux compositrices comme plus généralement aux créatrices. Et pourtant... elles étaient des « stars » à leur époque !
Un Orchestre à Soi est une installation musicale spatialisée qui vous fait découvrir des chants écrits par des femmes du 12e au 20e siècle, en diverses langues européennes, décomposés puis recomposés au sein d’une œuvre électroacoustique. Cette œuvre sonore est collaborative : tout le monde peut y participer en chantant ce matrimoine musical, grâce à un karaoké ! Donnez de votre voix pour redécouvrir, ensemble, une autre histoire de la musique et redonner à ces compositrices leur juste place ! Et pour comprendre comment elles ont pu être invisibilisées dans l’Histoire, une web-série documentaire retrace le parcours d'exception de 8 d'entre elles. Vous découvrirez un premier épisode de la série, dédié à une compositrice célèbre au 19e siècle d’opéra-comique, cet ancêtre de la comédie musicale : « Sophie Gail, une farouche indépendante ».
Séance : 20min
Une œuvre électroacoustique, évolutive et spatialisée constituée de chants composés par : Hildegard Von Bingen et Béatrice de Die (12e s.), Vittoria Aleotti et Claudia Sessa (16e s.), Francesca Caccini et Élisabeth Jacquet de la Guerre (17e s.), Harriett Abrams (18e s.), Pauline Viardot, Louise Farrenc, Cécile Chaminade et Fanny Mendelssohn (19e s.), Mel Bonis et Rebecca Clarke (20e s.).
Interprétés par des chanteurs et chanteuses amateur.ices et professionnelles, des élèves d’école de musique et des visiteur.ses de l’installation : Victoria Blin, Isabelle Castillon, Sébastien Cerisier, Justine Curatalo, Nathaniel Drans, Juan Carlos Echeverry Bernal, Pierre Joguet, Violaine Lucas, Émilie Oberthur, Lisa Sincholle, Benjamin Souriau-Wysrkowski, Anne-Lucile Stauffenegger, Cécile Thébaud, Marion Vandekerckhove et Marie Pendanx.
Installation de Léa Chevrier et Laureline Amanieux
Production: narrative, Rétroviseur et Circé productions
Scénographie: Graepheme
Graphisme: Camille Guitton et Benjamin Devy