Médée
175, 145, 115, 80, 50, 35, 15, 6 €

Médée

Luigi Cherubini

8 au 16 février 2025

175, 145, 115, 80, 50, 35, 15, 6 €
fr

Médée n’a pas hésité à sacrifier sa famille à sa passion pour Jason. Rentré grâce à elle en Grèce, avec la Toison d’or, Jason conforte son statut de héros en épousant la fille de Créon, le roi de Corinthe. La fureur de Médée se déchaîne alors jusqu’à commettre l’inconcevable, le meurtre de leurs deux enfants.

Installé à Paris depuis dix ans, Cherubini synthétisa opéra-comique dramatique et tragédie lyrique dans l’une de ses partitions les plus puissantes, sur un extraordinaire livret. Le mythe est revu à l’aune des Lumières : Médée est désormais moins magicienne et coupable que proscrite et désespérée. Créée au Théâtre Feydeau, institution rivale que l’Opéra-Comique allait bientôt absorber, Médée remporta, eu égard à la notoriété de son compositeur, un triomphe européen.

L’Opéra-Comique invite Laurence Equilbey et Marie-Ève Signeyrole à se saisir de ce « sommet de la musique dramatique » – dixit Brahms – et à imaginer l’écrin et la dialectique tragiques pour la Médée de Joyce El-Khoury. Comment appréhender cette figure maternelle et cette violence absolue au XXIe siècle ? Le mythe trouve en elles les meilleures interprètes.

Opéra-comique de Luigi Cherubini en trois actes. Livret de François-Benoît Hoffman. Créé le 13 mars 1797 au Théâtre Feydeau. Nouvelle production.

Direction musicale, Laurence Equilbey • Mise en scène, Marie-Ève Signeyrole • Avec Joyce El-Khoury, Julien Behr, Edwin Crossley-Mercer, Lila Dufy, Marie-Andrée Bouchard-Lesieur, des solistes de l’Académie, des enfants de la Maîtrise Populaire de l’Opéra-Comique • Orchestre, Insula orchestra • Choeur, accentus

Voir toute la distribution

2h45, entracte compris - Salle Favart
175, 145, 115, 80, 50, 35, 15, 6 €

Spectacle en français surtitré en français et en anglais.

Certains moments du spectacle peuvent heurter la sensibilité du public.

L'ouverture des portes du théâtre se fait 45 minutes avant le début du spectacle.

Audiodescription

Chaque année, des opéras sont accessibles en audiodescription. Des programmes en braille et en gros caractères sont disponibles gratuitement sur place. Un dispositif de « Souffleurs d’images » est aussi disponible sur demande.

Emplacements | Personnes à mobilité réduite

16 emplacements spécifiques sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, sur réservation au guichet ou par téléphone. Ascenseur accessible par le 5 rue Favart.
01 70 23 01 44 | accessibilite@opera-comique.com

Sourds ou malentendants

Le théâtre est équipé de casques et boucles magnétiques, à retirer gratuitement au contrôle les jours de représentation, en échange d’une pièce d’identité.

Séance relax

Des représentations inclusives et accueillantes pour les personnes avec autisme, polyhandicap, handicap mental ou psychique, maladie d’Alzheimer…

À partir de 10 ans

Les Pléiades

Autour du spectacle
Chaque production lyrique est accompagnée de Pléiades qui prolongent et enrichissent le contenu des œuvres à l'affiche.

Avant le spectacle

Pour découvrir

45 minutes avant la représentation, retrouvez la dramaturge du théâtre durant 15 minutes pour tout savoir sur l'œuvre et le contexte de sa création.
Salle Bizet | Gratuit sur présentation du billet

Pour se détendre

Le bar propose une restauration légère et des rafraîchissements dans le Foyer, dès l’ouverture des portes du théâtre.

Accessibilité

Représentations en audiodescription | Vendredi 14 février à 20h et dimanche 16 février à 15h
Ce spectacle est accessible en audiodescription et un dispositif de « Souffleurs d'images » est disponible sur demande.

Consultez le programme de l'audiodescription

Séance Relax | Dimanche 16 février à 15h
Une représentation inclusive et accueillante pour les personnes dont le handicap peut entraîner des comportements atypiques et imprévisibles pendant la représentation.
Avant chaque opéra Relax, un guide FALC est disponible pour permettre de comprendre le contexte de création de l’opéra et son histoire. Il permet également d’anticiper les points de vigilance pendant la représentation qui pourraient surprendre les spectateurs.

Consultez le programme FALC

Artistes

Opéra-comique de Luigi Cherubini en trois actes. Livret de François-Benoît Hoffman. Créé le 13 mars 1797 au Théâtre Feydeau.

Musique
Luigi Cherubini
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Livret
François-Benoît Hoffman

Équipe artistique

Direction musicale
Laurence Equilbey
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Mise en scène, conception et réalisation vidéo
Marie-Ève Signeyrole
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Décors
Fabien Teigné
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Costumes
Yashi
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Lumières
Philippe Berthomé
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Post-production vidéo
Artis Dzērve
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Vidéo et cadrage au plateau
Céline Baril
Plus d'infos
Dramaturgie
Louis Geisler
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Assistant direction musicale
Christophe Grapperon
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Assistante mise en scène
Sandra Pocceschi
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Assistante costumes
Claire Schwartz
Artiste de l’Académie de l’Opéra-Comique | Assistante direction musicale
Guillemette Daboval
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Directeur des études musicales
Yoan Héreau
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Distribution

Médée
Joyce El-Khoury
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Jason
Julien Behr
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Créon
Edwin Crossley-Mercer
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Dircé
Lila Dufy
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Néris
Marie-Andrée Bouchard-Lesieur
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Première suivante de Dircé (Académie)
Michèle Bréant
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Deuxième suivante de Dircé (Académie)
Fanny Soyer
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Comédienne
Caroline Frossard
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Figurante
Inès Dhahbi
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Figurante
Sira Lenoble N' Diaye
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Figurante
Lisa Razniewski
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Figurante
Mirabela Vian
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Enfants
Maîtrise Populaire de l'Opéra-Comique
En alternance
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Inès Emara, Félix Lavoix Donadieu (8, 12, 14 février) | Edna Nancy Lo Prete, Erwan Chevreux (10, 16 février)
Membres de la Maîtrise Populaire
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Choeur
accentus
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Orchestre
Insula orchestra
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Production / coproduction

Production
Opéra-Comique
Coproduction
Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie
Coproduction
Insula orchestra
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Edition critique Heiko Cullmann / Boosey & Hawkes

La fabrique du spectacle

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Laurence Equilbey

Rencontre avec Laurence Equilbey | Médée

Transcription textuelle

Cherubini est un personnage assez fascinant. Il est une figure musicale qui traverse toutes les époques, les styles et même les frontières. Il faut savoir qu’il naît en 1760, c’est-à-dire quatre ans après Mozart, donc il en est le contemporain et il meurt en 1843, quatre ans avant Mendelssohn. Il est formé en Italie, il passe par l’Angleterre et il mène ensuite sa carrière en France. 

On peut dire que sa musique est très ancrée dans le contexte qui l’a vu naître : l’opéra de la fin du 18ème siècle, le style classique viennois, la réforme gluckiste, le style symphonique beethovenien tout en développant sa propre cohérence harmonique et rythmique. Cherubini vit à Paris à cette époque et, en 1788, et 1791, il a déjà deux succès d’opéra qui sont Demophon et Lodoïska.

Médée est créée en 1797 au théâtre Feydeau et connait un véritable triomphe. Il y aura trente-neuf représentations puis, le titre disparait malheureusement du répertoire. La version originale est cette version française avec textes parlés en vers. Le livret, du très brillant François-Benoît Hoffman, est vraiment excellent. D’ailleurs, il avait déjà écrit des pièces pour Méhul et Lemoine.

Les alexandrins sont très expressifs et très directs, très actuels et je sais que l’opéra avait refusé ce livret à l’époque et, comme il avait l’exclusivité des tragédies lyriques en français, Cherubini a imaginé cette forme parlée chantée pour le théâtre Feydeau, donc la forme opéra-comique.

Avec cette version, la dimension théâtrale et tragique de l’œuvre est extrêmement forte et on ressent vraiment la mixité d’approche entre la tragédie en musique et la tragédie dramatique.

Et l’architecture dessine vraiment des grands blocs voulus musicalement par Cherubini et on voit qu’on est en marche vers le grand opéra de la génération d'après.

On trouve, dans l’orchestre de Cherubini pour cet opéra, des pages orchestrales absolument saisissantes, notamment les introductions instrumentales de chacun des actes.

Notamment celles de l’acte II et III rappellent que la période est celle d’une Terreur en musique qui se complait dans une esthétique de la violence, avec un style heurté, discontinu, volontiers lugubre.

L’orchestre est aussi un acteur du drame. Comme chez Gluck, il révèle la psyché des personnages qui sont très caractérisés. Et je trouve que l’orchestration est très subtile, avec notamment un travail original pour le traitement des voix. Ils jouent très rarement ensemble, ce qui donne une couleur de registre très spécifique. À noter aussi, une absence totale de trompette dans cette œuvre.

Et par ailleurs, il y a énormément d’indications dynamiques dans cette partition, notamment quand les voix sont là et on voit que c’est très ouvragé, on sent que Cherubini était très attentif à la balance orchestre voix.

À cette époque, Médée a suscité l’admiration de nombreux compositeurs. Je peux vous citer Beethoven, Weber, Schuman et aussi Berlioz.

Et Berlioz admirait la science de Cherubini pour le clair obscur et la dégradation progressive du son. Et Brahms voyait en cette œuvre le sommet de la musique dramatique, donc c’est vous dire l’importance de Médée à son époque.

L’histoire de Médée et Jason est très riche sur le plan sentimental, politique et sociétal. Depuis le premier épisode de la toison d’or, qui scelle l’amour entre l’enchanteresse qu’est Médée et le conquérant qu’est Jason, jusqu’à l’exil de Médée.

L’épisode central de l’histoire, celui de l’assassinat des enfants, est celui qui est le plus traité par les écrivains et les compositeurs mais, cependant, il faut connaître le début de l'histoire pour pouvoir comprendre l’épisode central.

Donc Médée n’est pas une femme hystérique ou folle, elle agit ainsi parce qu’elle est dans une impasse qu’elle a elle-même provoquée avec Jason.

Et donc, pour connecter cette tragédie à sa source, nous avons choisi, avec Marie-Ève Signeyrole, d’évoquer une lettre que Médée écrit à Jason, qui a été trouvée dans Les Héroides, chez Ovide, où elle lui expose tous ses griefs du premier épisode.

Et on comprend que le crime et le sang sont là depuis longtemps entre les deux amants et que ces méandres dramatiques font de ce livret une trame vraiment unique pour l'opéra.

Et moi, ce qui me frappe dans Médée, alors que le 19ème siècle n'est même pas commencé, c'est la continuité dans le discours musical, très rarement interrompu, et avec une grande conscience de la forme.

Et la partition alterne, dans une même énergie, les dialogues, des récits, des airs, des duos, des ensembles, des chœurs avec énormément de contrastes et beaucoup de continuité au drame. 

Je trouve que Cherubini accompagne cette théâtralité de façon absolument exemplaire, très efficace au début, et, dès que le drame s'épaissit, la partition s'épaissit aussi et elle devient vraiment irrésistible à la fin.

Interview de Marie-Eve Signeyrole

Rencontre avec Marie-Ève Signeyrole | Médée

Transcription textuelle

Rencontre avec Marie-Ève Signeyrole autour de la production Médée

« Cherubini a choisi de raconter l’histoire de Médée au moment où Médée et Jason sont en Corinthe, dans leur pays d’asile.

La Corinthe c'est l’actuelle Grèce.

Jason décide de répudier Médée pour épouser Dircé, la fille du roi de Corinthe, en échange de quoi, il offrira au roi la toison d’or.

Médée, contrariée par cette séparation et ce nouveau mariage, décide de se venger et d’assassiner Dircé, la nouvelle épouse de Jason.

Puis la vengeance se poursuit, Elle décidera d’assassiner les enfants qu’elle a eues avec Jason sur cette terre d’asile.

Médée pour moi c’est une femme assez extraordinaire parce qu’elle est à la fois mi-déesse, mi-reine. Elle est épouse, elle est maîtresse, elle est mère et elle est surtout étrangère.

Et c’était la première chose qui nous intéressait avec le dramaturge Louis Geisler, c’était de se dire comment peut-on traiter de la question de l’étranger à travers ce livret. De l’étranger et du monstre.

Cette femme a tout quitté, elle a quitté son pays, sa patrie, les siens. Elle a quitté ses mœurs, sa culture, sans doute sa religion et elle se retrouve étrangère sur une terre d’asile qui la répudie. Donc elle est, en quelque sorte, étrangère à tout et même étrangère à elle-même et son seul lien, ses seules racines se trouvent être ses enfants, qu’elle décide finalement d’assassiner pour les emmener avec elle, ayant peur que ses bourreaux réservent le même sort à ses enfants qu’à elle-même.

Comment on passe très vite de l’image de la magicienne à celle de la sorcière et comment, finalement, on passe très vite de la question de l’étranger à celle du monstre, c’est-à-dire que l’étranger est celui qui nous fait peur parce qu’il ne nous ressemble pas. Et c’était un peu notre façon d’éclairer le visage de cette femme, qui n’est pas un monstre pour nous, et de dire que c’est sans doute la société qui créé les monstres, la société autour d’elle.

 

Ce qu’il faut savoir, c’est que Médée c’est un mythe qui a été écrit et réécrit à travers les siècles par des hommes, principalement, par des couches successives. Et ces dernières années, depuis une trentaine d’années, des autrices revisitent le mythe de Médée en s’interrogeant sur le geste de l’infanticide.

Et on retrouve dans les racines du mythe certains versions où c’est le peuple de Corinthe lui-même qui assassine les enfants. Du coup, on s’est posé la question de l’infanticide, qui est un geste tabou puisqu’une mère qui tue ses enfants, c’est le crime ultime pour la société.

On s’est demandé comment ce geste, non pas pour l’excuser mais pour l’expliquer, comment ce geste pouvait avoir lieu. On a donc, avec mon dramaturge, recherché des pistes, des traces de ces histoires. On n'en trouve pas beaucoup.

On s’est intéressé au documentaire de Sophia Fischer, Mères à perpétuité, qui a interviewé des mères qui sont en prison à perpétuité, pour avoir tué leurs enfants. Principalement, elles ont raté leurs suicides puisque, généralement, c’est dans le désir de se donner la mort qu’elles donnent la mort à leurs enfants.

Justement pour ne pas qu’ils vivent la même histoire qu’elles-mêmes.

Et parfois, aussi, ce sont les familles de ces femmes-là qui racontent leurs histoires. On s’est rendu compte que c’était un peu comme une boîte noire qui n’est jamais ouverte puisque les bourreaux et les victimes, généralement, meurent. Donc il n’y a pas d’enquête. Et quand on donne la parole à ces femmes-là ou à ces familles, on se rend compte qu’elles ont toutes victimes soit de violences conjugales soit d’inceste dans leur enfance. En tous cas, elles sont inclues dans cycle, un cercle de violence qu’elles vont finalement perpétuer.

Alors, ce n’est pas pour excuser le geste mais c’est pour le comprendre. Et c’est ce que l’on essaie de faire dans cette version de Médée, où l’on donne à Médée un pendant contemporain. Une femme, une comédienne dans notre version, qui représente la Médée contemporaine, celle dont on dit qu’elle souffre du syndrome e Médée, qui a, dans notre version, assassiner ses enfants, comme Médée, et qui se retrouve en prison à perpétuité. Et les enfants de la pièce, qui ont un rôle important chez Cherubini, sont à la fois les enfants de cette femme en prison et les enfants de Médée. Ce sont eux qui font le lien entre les deux.

 

L’espace scénique de Médée est assez simple. Ce sont trois murs noirs, avec une sorte de meurtrière qui s’ouvre sur un cyclorama qui est pour nous l’espace imaginaire, celui des enfants. Les enfants ont une place dans le livret mais ils n’ont pas la parole. Et moi, j’avais envie de leur donner la parole parce qu’ils sont lien charnel entre Jason et Médée et le lien politique entre Créon et Jason puisque Créon leur offre l’asile en retour de la toison d’or, qui est les richesses volées dans le pays d’origine de Médée.

Pour moi, ces enfants sont ceux qui écoutent les histoires des grands qui se racontent, un peu comme dans un théâtre de ficelles, l’épopée, le mythe de leurs parents. Ce sont ceux à qui on ne donne pas la parole et qui seront présents, comme une voix off qui raconte leurs peurs, qui raconte leur vision de l’histoire de leurs parents. Donc ils comme des enfants d’aujourd’hui vivant le divorce des plus grands.

Donc ça, c’est pour l’espace imaginaire mais c’est aussi un espace réaliste qui peut héberger le palais de Créon, l’église dans laquelle vont se marier Dircé et Jason, la chambre dans laquelle Médée vivra ses derniers instants avec ses enfants. Et c’est aussi l’espace de la prison, représentée par cette meurtrière, dans lequel notre comédienne, cette Médée contemporaine, revisite ses pensées, ses souvenirs fragiles, qu’elle a vécu avec ses enfants avant ce geste ultime. »

 

Médée en images

La fabrique du spectacle

Depuis l’arrivée des artistes en coulisses jusqu’à la dernière représentation, vous pouvez retrouver ici des photos des répétitions, des entretiens, une présentation de l’oeuvre, etc.

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