Alexandra Lacroix a étudié à l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de Paris.
En 2007, elle cofonde la Cie MPDA dont elle assure la direction artistique. Elle y recherche une nouvelle façon d’appréhender l’espace, le rapport au public et la mise en corps et en mouvement des musicien.nes. Elle conçoit le livret et la mise en scène de The Carmen case (Diana Soh et Georges Bizet, dir. Lucie Leguay, 2023) avec l’ensemble Ars Nova et de Be My Superstar, a contemporary tragedy (Simon Vosecek, 2019) avec l’ensemble SPECTRA, tous les deux en collaboration avec le réseau ENOA du Festival d’Aix-en-Provence qui lui a notamment permis de tourner ses spectacles au Dutch National Opera, Gulbenkian Foundation, LOD muziektheater, Opera Vlaanderen.
Artiste associée à l’Opéra de Limoges, elle y met en scène La Princesse jaune et autres Fantasmes (dir. Philippe Forget, 2022), Persées croisant les Mélodies persanes de Saint-Saëns et le regard de réfugiés iraniens et afghans (2021), Ravel, croisière intime (2020). Toujours pour cette maison, elle adapte pour l'opéra Les Chaises de Ionesco qu’elle mettra en scène en 2025-26.
Elle a collaboré avec l’Orchestre de chambre de Paris en 2017 pour Les Illuminations de Britten au Centquatre (dir. Adrien Perruchon), avec l’orchestre Pelléas (dir. Benjamin Lévy) de 2012 à 2014 pour L’Arlésienne de Bizet à l’Opéra Comique et La Chatte métamorphosée en femme d’Offenbach au Musée d’Orsay. Elle a conçu et mis en scène un tryptique d’après les Passions de J.S Bach (dir. Christophe Grapperon) : Et le coq chanta…au Théâtre de l’Athénée (2014), D’autres le giflèrent au Carreau du Temple (2015), Puis il devint invisible au Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine (2017). Artiste associée au théâtre Mouffetard de 2009 à 2012, elle y a monté Orphée et Eurydice de Gluck, Didon et Enée de Purcell, Il Mondo della luna de Haydn (dir. Camille Delaforge).
Avide de collaborations et de croisement des disciplines, elle travaille avec des scientifiques, chercheur.ses, architectes, plasticien.nes… Elle a notamment accompagné avec le sociologue américain Richard Sennett, l’IRCAM, l’ensemble Aedes et la compositrice Marta Gentilucci la transformation de la friche ferroviaire Chapelle Charbon et implique actuellement, avec la dramaturge Raphaëlle Blin, une communauté de chercheur.ses sur le dérèglement des saisons à partir de l’œuvre de Vivaldi.
En 2024, elle reprendra The Carmen case aux Théâtres de la Ville de Luxembourg avec l’ensemble Lucilin puis à l’Opéra national de Bordeaux et mettra en scène Belboul de Jules Massenet et Farnaz Modarresifar à l’Opéra de Reims.
Elle a été marraine opéra du Talentlab des Théâtres de la Ville de Luxembourg et est invitée à donner des conférences et masterclass dans des institutions telles que le CNSMDP, l’EHESS, la Fondation Royaumont, la White Chapel Gallery, la Philharmonie de Paris, le Centre Georges Pompidou.
