Barbara Nestola est musicologue et dirige depuis 2019 le Pôle recherche du Centre de musique baroque de Versailles. Ses recherches portent sur les transferts musicaux entre Italie et France et plus généralement entre les pays européens, sur l’opéra italien et français, et sur les questions de circulation et transversalité dans les théâtres parisiens sous l’Ancien régime. Elle est l’auteure d’une monographie intitulée L’air italien sur la scène des théâtres parisiens (1687-1715) : répertoire, pratiques, interprètes, parue chez Brepols en 2020. Elle a co-édité avec Benoît Dratwicki, Julien Dubruque et Thomas Leconte, le volume collectif The Fashioning of French Opera (1672-1791). Identity, Production, Networks (Brepols, 2023).
Depuis 2019, elle dirige avec Emanuele De Luca le programme de recherche ThéPARis qui a donné lieu à deux publications : Les théâtres parisiens sous l’ancien régime. Parcours transversaux, numéro thématique de la Revue d’histoire du théâtre (N° 289, 2021) et Théâtres à recettes et spectacles non payants (1661-1791). Circulations, créations, transversalité, numéro thématique de la revue Littératures Classiques (N° 113, juin 2024). Depuis 2022, elle est responsable scientifique, avec Emanuele De Luca et Bénédicte Louvat, du séminaire de recherche ThéPARis-France.
Elle collabore régulièrement comme conseillère scientifique avec des interprètes professionnels dans le cadre de concerts, récitals, productions d’opéras et enregistrements audiovisuels. Parmi les productions d’opéras directement liées à ses découvertes et à ses travaux, figurent la recréation de L’Egisto o Chi soffre speri de Marco Marazzoli et Virgilio Mazzocchi (Paris, 1646) à la Fondation Royaumont en 2011 (dir. J. Corréas, mise en scène J.-D. Monory) et la recréation du Xerse de Cavalli (Paris, 1660) à l’Opéra de Lille en 2015 (dir. E. Haïm, mise en scène G. Cassiers). En 2019, elle a collaboré avec l'Opéra-Comique dans le cadre de la production d'Ercole amante de Francesco Cavalli créé à Paris en 1662 (dir. R. Pichon, mise en scène V. Lesort et C. Hecq).