Spécialiste du théâtre musical et de l’opéra français des XVIIe et XVIIIe siècles, Judith le Blanc est maîtresse de conférences en « littérature et arts » à l’Université de Rouen. Elle est notamment l’autrice d’Avatars d’opéras. Parodies et circulation des airs chantés sur les scènes parisiennes (Classiques Garnier, 2014, prix de l’essai du Prix des muses de la Fondation Singer-Polignac 2015). Elle a codirigé avec Herbert Schneider, Pratiques du timbre et de la parodie d’opéra en Europe (XVIe-XIXe siècles) chez Olms (2014), avec Claudine Poulouin, Fontenelle et l’opéra : rayonnement et métamorphoses (PURH, 2021), avec Raphaëlle Legrand et Marie-Cécile Schang, Le Théâtre de Michel-Jean Sedaine. Une œuvre en dialogue (PUPS, 2021) https://sup.sorbonne-universite.fr/catalogue/litteratures-francaises-comparee-et-langue/e-theatrum-mundi/une-oeuvre-en-dialogue. On lui doit une édition des Acteurs de bonne foi de Marivaux (Gallimard, Folioplus, 2015) et du Malade imaginaire de Molière (GF, 2020). En 2021-2023, elle est accueillie en délégation CNRS au CESR de Tours – Centre de musique baroque de Versailles, où elle travaille à la préparation d’un ouvrage en cours sur les dramaturgies nocturnes : https://cmbv.fr/fr/tous-les-projets/dramaturgies-nocturnes-sur-les-scenes-lyriques-des-xviie-et-xviiie-siecles
En tant que dramaturge et metteuse en scène, elle se met régulièrement au service du spectacle vivant dans des projets de recherche-création. En octobre 2023, elle monte Les Animaux raisonnables (1718) d’après Fuzelier et Legrand pour le festival Automne baroque de Bourges ; le 19 octobre 2024, elle créera La Puce, opéra-comique inspiré par La Religieuse de Diderot, au festival Lumières en musique de Langres ; le 22 novembre 2024, elle présentera « L’Hymen en moins d’un jour » dans le cadre du colloque du tricentenaire de la mort de Charles Dufresny qu’elle co-organise.
Elle est par ailleurs membre du comité de rédaction de la revue Théâtre/Public depuis 2019, pour laquelle elle a récemment codirigé les dossiers « Musique ! » et « Baroque au présent ».