Opérette de Reynaldo Hahn en 3 actes créée au Théâtre des Variétés, en avril 1923. Reprise de la production de février 2013.
Destinée à opposer aux comédies musicales américaines la saveur de l’opérette parisienne, Ciboulette est la première partition légère qu’écrivit Reynaldo Hahn.
On y suit les tribulations de la jolie maraîchère Ciboulette, décidée à se forger un destin brillant sans sacrifier ses sentiments. Sa quête du bonheur l’amène à croiser toute une galerie de personnages typiques du Paris de la Belle Époque, des plus modestes aux plus distingués.
Ciboulette fut créée aux Variétés par Edmée Favart et Jean Périer, deux artistes formés à l’Opéra Comique. Cette production menée tambour battant par Laurence Equilbey et Michel Fau a remporté un triomphe en 2013 et invite, dans la grande tradition maison, les spectateurs à reprendre avec les artistes les morceaux les plus célèbres de la partition.
Introduction à l’œuvre par Agnès Terrier 40 minutes avant chaque représentation.
Durée du spectacle : 2h50 environ avec un entracte compris.
La bande annonce et les extraits du spectacle ont été filmés en 2013. Nos pensées vont vers Eva Ganizate et Bernadette Lafont qui nous ont quittées depuis.
ACTE I
Une nuit à Paris, en 1867, dans un café du quartier des Halles, des hussards fêtent leur nouveau capitaine, le fringant Roger de Lansquenet. Des coquettes participent à la fête mais la maîtresse de Roger, Zénobie, est retenue par son autre amant, le riche Antonin de Mourmelon. Le patron n’a pas plutôt écarté la troupe que Zénobie arrive avec Antonin. Elle envoie le jeune homme faire une course inutile afin de retrouver Roger. Le lieu est aussi fréquenté par un contrôleur des Halles sentimental et nostalgique, Duparquet. Les retrouvailles de Roger et Zénobie sont interrompues par le retour d’Antonin, bredouille. Duparquet lui révèle que Zénobie le trompe. Qu’à cela ne tienne : Antonin «donne» au capitaine sa maîtresse avec toutes ses dettes ! Sur le Carreau des Halles, la nuit se dissipe et les maraîchers arrivent des faubourgs alors ruraux de Paris, menés par Françoise et Auguste. Un peu en retard, Ciboulette est reçue chaleureusement : sa fraîcheur et son sens de la repartie en font la mascotte du marché. À sa demande, Auguste lui indique que la poissonnière, la mère Pingret, à défaut de vendre de la marchandise fraîche, lit l’avenir dans les lignes de la main. Ciboulette en a besoin : elle a dit oui à ses huit fiancés ! La mère Pingret lui prédit gloire et amour mais aussi des épreuves, ou plutôt des conditions : Ciboulette trouvera son mari sous un chou, l’enlèvera à une femme qui blanchira d’un coup, et recevra un faire-part dans un tambour de basque… Un litige éclate entre un client, Grisart, et Ciboulette. Duparquet se révèle incapable de le régler mais Antonin dédommage Ciboulette. Les jeunes gens font connaissance. Très éméché, Antonin s’étend dans une charrette de légumes. Le jour se lève, les marchands de muguet arrivent, les maraîchers repartent vers leurs banlieues.
ACTE II
Dans leur ferme à Aubervilliers, les Grenu accueillent Ciboulette, qui rentre, accompagnée de Duparquet. Son oncle lui demande de choisir parmi ses huit soupirants.
Heureusement, Antonin surgit de la charrette aux légumes. Duparquet propose qu’il joue le rôle du vrai fiancé et le présente comme le nouveau métayer. Ciboulette est d’accord : ne dormait-il pas sous un chou ? L’oncle gobe la supercherie. Ensemble, les deux amoureux sont plus timides, mais plus sincères. Les hussards surviennent avec Zénobie. Ciboulette enferme Antonin dans la cave puis affronte la coquette lors d’un tour de chant avant de lui lancer de la farine à la tête. Antonin se lance à la suite de Zénobie et Ciboulette réalise à la fois qu’elle l’aime et qu’elle l’a perdu. Accablant Duparquet de reproches, elle recueille ses confidences : lorsqu’on l’appelait Rodolphe et qu’il vivait une vie de bohème, il était l’amant de Mimi dont il déplore encore la mort.
Pour se racheter, Duparquet propose à Ciboulette de la présenter à un directeur d’opéra qui fera d’elle une étoile de sa troupe. Le village célèbre de bon cœur le départ de la désormais Conchita Ciboulero vers le boulevard des Italiens.
ACTE III
À l’Opéra Comique, le directeur reçoit ses amis : la comtesse de Castiglione, capiteuse chanteuse de salon, Duparquet, baron pour l’occasion, et Antonin, heureux d’avoir enfin rompu avec Zénobie. Quand Duparquet lui annonce que Ciboulette a disparu, Antonin décide de mourir. Ils écrivent ensemble sa lettre d’adieu à Ciboulette puis s’en vont boire.
Ciboulette arrive en cantatrice, nantie d’une mère de substitution, Mme Pingret, la poissonnière : elles sont sur leur trente et un. Antonin la courtise sans trop la reconnaître. Lorsque le directeur tend à Ciboulette la lettre d’adieu dans le tambourin, les trois conditions sont enfin remplies. Antonin et Ciboulette tombent dans les bras l’un de l’autre.
L’Opéra Comique vous propose de devenir les chanteurs d’un soir !
Sans quitter votre fauteuil, joignez votre voix à celles des artistes, pour deux airs populaires Le Refrain du Muguet et La Valse de Ciboulette.
À chaque représentation, nous vous invitons à vous entraîner de 19h à 19h30, salle Bizet, lors d’un rendez-vous informel et joyeux, animé par Christophe Grapperon, chef de chœur (le dimanche 3 mai, de 14h à 14h30).
Rendez-vous 1h avant le début du spectacle pour 30 minutes de coaching musical informel et joyeux !
Deux séances de préparation gratuites sont également proposées les samedi 11 et 18 avril de 15h à 18h en Salle Bizet.. Inscrivez-vous pour ces deux rendez-vous au 01 42 44 45 78.
(Inscription par ordre d’arrivée et dans la limite des places disponibles)
Si l’aventure vous tente, signalez-vous auprès de la billetterie lors de l’achat de vos places.
Et pour chanter même temps que les artistes, retrouvez ici avant le spectacle le texte et la partition de ces airs à fredonner tous ensemble !
Refrain du Muguet
Muguet, plaisir d’un jour,
Plaisir d’amour, plaisir qui leurre ;
Muguet, plaisir d’une heure,
Plaisir d’amour, plaisir d’un jour !
La Valse de Ciboulette
Amour qui meurs !... amour qui passe !
Amour fragile, tendre et chaud,
Amour d’un nom que l’heure efface,
Oh! vieil amour qui fut si beau,
Rends nous nos deuils, nos larmes,
Nos chers tourments, nos soirs meurtris...
Souffrir d’amour a tant de charmes
Qu’on souffre plus un’ fois guéris !
Souffrir d’amour a tant de charmes
Qu’on souffre plus un’ fois guéris !
Direction musicale et collaboration artistique, Laurence Equilbey • Mise en scène, Michel Fau • Avec Mélody Louledjian, Tassis Christoyannis, Julien Behr, Olivia Doray, Ronan Debois, Caroline Chassany, Jean-Claude Sarragosse, Guillemette Laurens, Patrick Kabongo Mubenga, Jean-Yves Ravoux, Safir Behloul, Thibault de Damas, Andréa Ferréol, Michel Fau, Jérôme Deschamps • accentus & Orchestre de chambre de Paris
Voir toute la distributionLundi 27 Avril 2015 - 20h
Mercredi 29 Avril 2015 - 20h
Dimanche 03 Mai 2015 - 15h
Mardi 05 Mai 2015 - 20h
Jeudi 07 Mai 2015 - 20h
2h50 - Salle Favart
120, 95, 72, 41, 15, 6 €
Distribution
Chœur, accentus
Orchestre de chambre de Paris
Production, Opéra Comique
Coproduction, Opéra Théâtre de Saint-Etienne