Commande de l’Opéra de Lyon comme l’était déjà Trois sœurs en 1998, Lady Sarashina est le quatrième opéra de Peter Eötvös et confirme son rôle prééminent dans la création lyrique d’aujourd’hui.
Après avoir abordé les univers si différents de Tchekhov, Jean Genet et Tony Kushner, Peter Eötvös s’inspire à présent de l’un des tout premiers récits de voyage de la littérature, qui est aussi l’histoire d’une vie, le Journal de Sarashina. Cette promenade dans le Japon du XIe siècle fut écrite à la première personne, pendant près de quarante ans, par une femme de lettres amoureuse de la nature et des paysages. A l’occasion de cette plongée dans la poésie japonaise, Peter Eötvös retrouve le chorégraphe et homme de théâtre Ushio Amagastu, avec qui il partagea le succès de Trois sœurs.
Opéra en 9 tableaux de Peter Eötvös. Livret de Mari Mezei d’après As I crossed a Bridge of Dreams, fragments du Journal de Sarashina (Japon, 1008)
Crée à l’Opéra national de Lyon le 4 mars 2008.
Scène 1
PRINTEMPS
Le printemps est la saison qui rappelle à Sarashina la mort de sa nourrice.
Scène 2
LE GARDE
Histoire de la fille préférée de l’Empereur qui se fit enlever par un garde dont les chants la captivaient.
Scène 3
PÈLERINAGES
Le père de Sarashina est nommé gouverneur d’une province trop éloignée pour y emmener sa famille. Pour tromper l’ennui, Sarashina emmène sa mère en pèlerinage.
Scène 4
LE RÊVE AU CHAT
Sarashina et sa sœur recueillent un chat. La sœur rêve que le chat est la réincarnation de la fille du Premier conseiller. Quelques mois plus tard, il meurt dans l’incendie de la maison familiale.
Scène 5
LA LUNE
Sarashina contemple tristement la lune.
Scène 6
LE RÊVE AU MIROIR
La mère a fait fabriquer un miroir pour le temple Hase et prie un bonze de faire un rêve prémonitoire sur l’avenir de Sarashina. Le présage n’est guère heureux.
Scène 7
NUIT SOMBRE
Sarashina rencontre cette nuit-là un gentilhomme inconnu dans le palais. Leurs cœurs s’accordent au cours de la conversation.
Scène 8
SOUVENIR
Ils auraient pu se recroiser l’année suivante.
Scène 9
DESTIN
Le bonze avait vu juste.
Direction musicale, Peter Eötvös* et Alejo Perez • Mise en scène et chorégraphie, Ushio Amagatsu • Avec Mary Plazas, Peter Bording, Ilse Eerens, Salomé Kammer • Orchestre de l’Opéra national de Lyon
Voir toute la distributionSalle Favart
100, 85, 70, 40, 15, 6€
Distribution
Trio Vocal, Peter Bording, Ilse Eerens, Salomé Kammer
Production
Opéra national de Lyon
Coproduction
Opéra Comique