Une savoureuse histoire de dupe composée par un Rossini au sommet de son art, servie par une équipe de haute volée : Louis Langrée, Denis Podalydès, Éric Ruf et Christian Lacroix. Pour une fin d’année mémorable !
Opéra de Rossini en deux actes. Livret d’Eugène Scribe. Créé à l’Opéra de Paris en 1828.
Au temps des croisades, les châtelains partaient pour la Terre sainte en laissant les femmes sans défense. C’est ainsi que la sœur du seigneur de Formoutiers languit en son château, convoitée par un comte dépravé et un page amoureux. Chacun entreprend d’approcher la belle recluse, Ory en se travestissant, Isolier en dévoilant son âme : lequel des deux mènera le jeu ?
En 1828, Rossini était une vedette européenne, plébiscitée par le public comme par les étoiles du chant. Cette intrigue bouffe lui permit de sauver de l'oubli, par un recyclage virtuose, sa partition de circonstance du Voyage à Reims. Berlioz et Liszt ont dit leur admiration pour Le Comte Ory : une telle combinaison de poésie troubadour, de variété musicale et d’ironie truculente bousculait les conventions et les genres établis pour magnifier le génie comique français.
Le Comte Ory n’a que rarement été programmé à la Salle Favart. Il l’investit en force pour la période des fêtes de fin d’année, avec les auteurs de la brillante résurrection du Fortunio de Messager en 2009 : Louis Langrée et Denis Podalydès.
À l’époque des croisades, les châtelains français quittent leurs domaines pour la Terre sainte et laissent parfois des femmes sans défense. C’est ainsi que la brave Dame Ragonde se retrouve gardienne du château de Formoutiers où, en l’absence du seigneur, se languit sa sœur, la belle comtesse Adèle. Or le comte Ory, seigneur aventurier et sensuel, entreprend de séduire les jeunes femmes enfermées, avec la complicité de son compagnon de débauche, Raimbaud. Travestis en ermites, ils gagnent la confiance de Dame Ragonde qui cherche un pieux consolateur pour sa maîtresse…
Acte I
À l’époque des croisades, les châtelains français quittent leurs domaines pour la Terre sainte et laissent parfois des femmes sans défense. C’est ainsi que la brave Dame Ragonde se retrouve gardienne du château de Formoutiers où, en l’absence du seigneur, se languit sa sœur, la belle comtesse Adèle. Or le comte Ory, seigneur aventurier et sensuel, entreprend cette conquête galante avec la complicité de son compagnon de débauche, Raimbaud. Travestis en ermites, ils gagnent la confiance de Dame Ragonde qui cherche un pieux consolateur pour sa maîtresse. Ory est cependant poursuivi, sur ordre de son propre père désolé de ses fredaines, par le gouverneur qui l’a éduqué, ainsi que par son page Isolier, lequel est secrètement épris d’Adèle dont il est le cousin. Établi dans le village de Formoutiers, Ory reçoit en confession Isolier puis Adèle. À peine tous deux ont-ils avoué l’amour qu’ils éprouvent l’un pour l’autre que le gouverneur découvre l’imposture et dénonce le faux confesseur. Comble d’infortune pour Ory, un courrier annonce le retour prochain des croisés : Ory n’a plus que quelques heures pour s’introduire au château avec ses hommes.
Acte II
En sécurité dans le château, Adèle autorise Ragonde à accueillir des pèlerines surprises par l’orage. L’une d’entre demande à remercier la châtelaine. C’est Ory à nouveau travesti qui, pétri de désir, sonde le cœur d’Adèle : celle-ci affirme son mépris pour le comte libertin. Elle fait servir aux prétendues pèlerines un souper un peu fruste, que Raimbaud égaie en vidant sans vergogne cave et réfectoire du château. Tandis que les chevaliers ripaillent, Isolier vient préciser à Adèle l’arrivée imminente des croisés. Ragonde veut en avertir les pèlerines dont Isolier comprend tout de suite la véritable identité. Or il ne faut pas que le châtelain trouve des hommes chez lui ! Lorsqu’Ory en pèlerine vient prier Adèle de l’accueillir dans sa chambre pour la nuit, la femme qu’il presse dans l’obscurité n’est autre qu’Isolier, travesti avec la complicité d’Adèle. Alors que les clairons des croisés retentissent, Ory est confondu : il doit avouer sa défaite et obtient de pouvoir s’échapper avec ses hommes. On peut supposer qu’Isolier sera récompensé…
Direction musicale, Louis Langrée • Mise en scène, Denis Podalydès • Chœur les éléments • Orchestre des Champs-Elysées
Voir toute la distribution2h50 (entracte inclus) - Salle Favart
135, 125, 97, 75, 50, 30, 16, 6 €
16 emplacements spécifiques sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, sur réservation au guichet ou par téléphone. Ascenseur accessible par le 5 rue Favart.
01 70 23 01 44 | accessibilite@opera-comique.com
Avant-Spectacles
Introduction au spectacle
Agnès Terrier, la dramaturge du théâtre, vous dit tout ce qu’il faut savoir sur l'œuvre et le contexte de sa création.
Gratuit | 15 min. avant la représentation
Chantez les airs de l'opéra
Rendez-vous décomplexé avec un chef de chœur pour découvrir en chantant quelques airs de l’opéra que vous vous apprêtez à voir !
Gratuit | 45 min. avant la représentation
Rencontrez les artistes
Samedi 23 décembre à 16h
Rencontre avec les artistes de la production.
Distribution
Production
Opéra Comique
Coproduction
Opéra Royal de Wallonie, Opéra Royal - Château de Versailles Spectacles